Salvador Dali

 






La beigneuse

la beigneuse
La beigneuse (1928) est une des oeuvres principale de Dali.Rose, plus coulante qu'un beignet (d'où l'orthographe significative du titre), etire son cou a la Miro pour projeter au loin sa tete minuscule, trouée d une bouche grand ouverte que poinconne l 'hieroglyphe de la machoire dentue. De cette tête , qui s'enfuit, a la main qui, au contraire, nous saute aux yeux, enorme et cataleptique, l ombre coule comme une rivière  d'encre. Tout ce corps, dont  la cacomorphie  s'agrémente des détails sarcastiques come les poils folets, les veinules rouges du sein et de la jambe, repose sur le noir minéral de son ombre aux contours acérés.
que l'ombre soit noire, le corps rose, le sable grenu et le ciel bleu, voila qui impose une simplicité de naif a cette image, où le corps de la femme est beaucoup plus mechamment rammoli qui ne seront, trois ans plus tard, les montres molles.Cette beigneuse date de l année où Miro présente Dali aux surréalistes et où celui-ci entrevoit, pour la premiere fois, un soir, au restaurant, près d'Eluard, celle qui sera l'amour de sa vie.Dans son incantation à Gala, Dali donnera de la femme, une image plus flatteuse voire sublimées.
Ce tableau est le produit d une contre-sublimation aussi aliénée que toutes sublimations, sorte de mystique infernale, où la laideur voulue exclut la dérision pour se faire visuellement porteuse d'un sanglot.


les montres molles
les montres molles

Ce tableau représente un paysage desert (euh c'était peut-être pas la peine que je précise ça...) dans une lumière crue de la région de Cadaquès, avec en arrière plan les rochers du cap de Creux.

   Au centre, un forme étrange, dont la fin se confond avec le sol, une sorte de visage sans bouche que Dali identifie comme un espèce d'autoportrait.

   Cette chose bizarre est surmontée d'une montre molle semblable à celle qui se trouve dans l'arbre et sur le rebord à angle droit. En bas à gauche, une autre montre retournée couverte de fourmis.

   Ces montres dégoulinantes sont le " camenbert paranoïaque-critique " qui veut montrer la confusion espace/temps. En effet le but de Dali est de semer le doute, d'engendrer le " discrédit total du monde de la réalité ", de tout désorganiser ; et ce grâce aux déformations, transformations, mutations inachevées, putréfactions, glissements... Tout cela donnant l'impression de la retranscription d'un rêve.


 

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